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ASL : une pseudo armée « libre » redorée à des fins de propagande

Le temps est venu de pointer du doigt le rôle criminel des puissances qui, comme la France par la voix de Juppé, et les États-Unis par la voix de Clinton, mènent une intense campagne médiatique et politique pour déstabiliser la Syrie, la soumettre à de sévères sanctions sous des prétextes humanitaires - de concert avec des journalistes et des ONG irresponsables - alors que le problème est ailleurs.

Des combattants, entrés dans les villes et les villages par la force pour mener une guerre d’usure faite d’attentats terroristes et d’assassinats, encadrés par des groupes affiliés à Al-Qaïda, ont été capturés en Syrie.

Ceci vient confirmer une fois de plus que la pseudo « Armée syrienne » (ASL), indument appelée « libre », est largement composée de mercenaires en provenance de différents pays, en particulier arabes.

La pseudo armée « libre » syrienne ASL, redorée à des fins de propagande par des puissances extérieures, France en tête avec son armada d’envoyés spéciaux zélés attachés à Radio France et France télévision, est une armée criminelle. Ses milices - leurs actes de sauvagerie sont prouvés par les vidéos où elles se filment en train de torturer - égorgent, exécutent les forces gouvernementales tout comme les citoyens soupçonnés d’appartenir aux minorités...

L’ASL est une composante du « Front al Nosra » ; ce front a revendiqué les attentats à la voiture piégée qui ont fait des centaines de morts et de blessés à Alep et à Damas. Or n’est-il pas scandaleux d’entendre Valérie Crova, Sofia Amara, etc.. continuer à attribuer à Bachar el-Assad la responsabilité de tous ces attentats ?

Le « Front Al Nosra » (dont le nom signifie « front de soutien au peuple de Syrie ») - est une émanation de la nébuleuse Al-Qaïda qui, faut-il le rappeler, a été soutenue et financée par la CIA dans la guerre menée contre les Soviétiques en Afghanistan dans les années 80.

La vidéo que nous reproduisons ici, montre par quel parcours trois jeunes gens, capturés par les forces de sécurité, en sont arrivés à s’enrôler dans l’ASL. Chacun d’eux raconte avoir combattu auparavant en Libye avec les bandes encadrées par les forces de l’OTAN. Au moment où ils ont été recrutés ils étaient sans travail, totalement démunis. Ce qui montre que ces jeunes sont des proies faciles pour les agents recruteurs qui vont dans les mosquées pour les embrigader progressivement dans des groupes terroristes. Hier contre la Libye ; aujourd’hui la Syrie, le Liban, demain l’Iran.

Ils sont jeunes, à peine sortis de l’adolescence. Que savaient-ils de la guerre sale où on les a malheureusement entraînés ? Que savaient-ils des manipulations étatiques, à Paris, Londres, Washington, des campagnes devant conduire le Conseil de sécuritl à intervenir, frapper, détruire des pays qui, comme la Syrie, résistent, et ne cèdent pas à leurs dictats ?

Ils sont très jeunes. Et déjà broyés.

Fahed Abdel Karim Saleh al-Freites, 22 ans, originaire de Benghazi, Libye, a combattu avec les forces de l’OTAN en Libye. Recruté par une organisation d’Al-Qaïda, il s’est rendu illégalement en Syrie, via la Turquie, pour y rejoindre des groupes qui forment l’ainsi nommée « Armée syrienne libre ».

Oussama Mukhtar Hazli, 22 ans, originaire de Tunisie, a lui aussi combattu en Libye et s’est rendu en Syrie via la Turquie, pour y rejoindre un groupe lié à Al-Qaïda et les combattants de l’« Armée syrienne libre ».

Majdi Ben al-Ayachi al-Iyari, 32 ans, originaire de Tunisie, a suivi le même parcours. Il raconte avoir rencontré en Turquie et en Syrie d’autres hommes venus de Tunisie.

Silvia Cattori