écrits politiques

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Les tortionnaires que nos médias encensent
Un jeune syrien supplie ses tortionnaires de l’épargner

La vidéo, filmée à Deir Ezzor par les auteurs du lynchage, nous montre la sauvagerie des milices qui sévissent en Syrie et que les médias traditionnels continuent de façon éhontée à nous présenter comme étant les courageux révolutionnaires de « l’Armée syrienne libre » (ASL) en lutte pour la « démocratie ».

Nos excuses : La vidéo, mise sur notre site le 1er août 2012, a été retirée par Youtube (*)

On peut entendre les « révolutionnaires » insulter et brutaliser un jeune homme qu’ils qualifient de traitre car il est soupçonné d’être un partisan du gouvernement syrien ; pendant qu’il le frappant ils lui disent qu’ils vont l’égorger comme un mouton.

L’expression de ce jeune syrien suppliant ses ravisseurs de ne pas le tuer, devrait faire réfléchir tous ceux qui dans nos pays pacifiques continuent à soutenir les groupes armés en Syrie. Et devrait également conduire à faire se raviser des ONG qui, comme Amnesty International ou Médecins Sans Frontières, se fondent sur des témoignages d’« opposants » qui rendent Bachar El-Assad responsable des atrocités commises par les « opposants » eux-mêmes ; confortant ainsi la position des puissances de l’OTAN engagées dans la déstabilisation de la Syrie.


(*) Mise à jour - 28 février 2013

Fin février 2013, des Syriens qui refusent toute ingérence étrangère et le soutien apporté par l’Occident aux groupes armés dans leur pays, nous ont informé qu’ils s’apprêtaient à envoyer des vidéos, montrant les crimes commis depuis 2011 par les combattants de l’ASL en Syrie, à la « Commission internationale d’enquête qui suit la situation des droits de l’homme en Syrie », et à la procureure suisse Carla del Ponte, quand ils se sont aperçu que Youtube venait de les retirer.

Il convient de préciser que cette soi-disant « Commission internationale d’enquête » est loin d’être indépendante, comme le prévoit la résolution S-17/1 du Conseil. Bien au contraire elle est apparue partiale et de parti pris depuis son premier rapport. Ses membres sont des faux témoins selon l’ONG "Union des Juristes Arabes" - qui a du reste dénoncé leur rapport devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève - .

Silvia Cattori