écrits politiques

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Un article de Michel Charpentier et André Roussseau
David Ray Griffin - « Un autre regard sur le 11 Septembre »

À l’instar de la Première Guerre mondiale qui marque le début du XXe siècle, les attentats du 11 septembre 2001 nous ont fait entrer dans une ère nouvelle. Dix ans plus tard, ces événements dramatiques et leurs funestes conséquences planétaires continuent de nous affecter. Certains des mensonges les plus patents du récit officiel ont été dénoncés sans recevoir l’écho qu’ils méritent.
« Un autre regard sur le 11-Septembre », le dernier livre de David Ray Griffin, apporte davantage de précisions sur des faits quasiment toujours inconnus du grand public. Michel Charpentier et André Rousseau, deux experts dans leur domaine respectif, présentent l’ouvrage le plus complet publié à ce jour sur ces événements.


« Un autre regard sur le 11-Septembre », aux Editions Demi-Lune

David Ray Griffin, spécialiste incontesté sur le sujet, rassemble et analyse en détail le travail de recherches mené par des centaines d’experts sur les 10 années écoulées. À travers l’abondance de ces éléments, apparaît sans équivoque un faisceau de preuves mettant en évidence les contradictions et les mensonges de la théorie officielle.

L’auteur ne se contente pas de faire des suppositions ou d’émettre des hypothèses : il évoque des faits précis, documentés et circonstanciés, fournit des dizaines de preuves et confronte de manière méthodique l’ensemble de ces éléments à la fiction officielle. Il est le seul, à notre connaissance, à dénoncer par exemple que plus de 100 témoignages de pompiers de New York au sujet d’explosions ont été passés sous silence par une Commission d’enquête soi-disant indépendante.

Bien d’autres témoignages de personnes crédibles, dont certaines appartiennent au FBI, ont purement et simplement été ignorés par la Commission d’enquête, parce qu’ils ne s’accordaient pas à la thèse officielle : les 2 cas les plus emblématiques sont sans doute ceux du ministre des Transports Norman Mineta ou du « tsar de l’antiterrorisme » Richard Clarke ; dans certains cas, des documents confidentiels ont même été détruits (les dossiers de l’armée US sur Able Danger).

Concernant la défense aérienne, Griffin révèle la manière dont des enregistrements ont selon toute vraisemblance été remaniés, et met en lumière les divergences entre les chronologies de l’armée et de l’aviation civile, et ce qu’elles signifient. Il explique avec force détails la manière dont le NIST, l’organisme responsable de l’enquête sur la destruction des Tours Jumelles et du Bâtiment 7, tout comme la Commission gouvernementale, ont failli à leur mission : ils n’ont en effet jamais cherché à établir ce qui s’était passé, mais ont fait en sorte d’arriver à des conclusions établies à l’avance.

Ainsi, le plan du Rapport de la Commission avait été rédigé par Philip Zelikow, son directeur exécutif, avant même que ne débutent les auditions et le travail des 10 Commissaires. C’est ce proche de la Maison Blanche et des néoconservateurs qui a défini, en les limitant strictement, les axes de recherches de l’équipe de 75 personnes sous sa direction. Ses conflits d’intérêts étaient tellement flagrants que le Comité directeur des familles de victimes demanda sans succès sa révocation…

Pour sa part, le NIST est parti du présupposé que les effondrements des 3 tours du World Trade Center n’étaient pas dus à l’usage d’explosifs incendiaires, alors que seuls ces derniers peuvent expliquer la présence d’acier fondu dans les décombres, puisque de l’aveu même de leurs propres scientifiques, des incendies de bureaux ne peuvent en aucun cas faire fondre le métal. Plus surréaliste encore, le NIST a fini par admettre que la 3e tour s’est effondrée pendant plus de 2 secondes à la vitesse de la chute libre, ce qui – compte tenu de l’explication avancée – viole les lois les plus élémentaires de la physique. Les volumineux rapports du NIST sont une parfaite illustration de ce que 12 000 scientifiques (dont une cinquantaine de Prix Nobel) ont dénoncé comme de la « Bush Science », c’est-à-dire « la manipulation de connaissances scientifiques à des fins de politique partisane ». Cela n’est guère étonnant puisque cet institut dépendait directement du ministère du Commerce et que son travail était supervisé de manière rigoureuse par pas moins de 3 entités dépendant de la Maison Blanche.

Nous sommes reconnaissants au professeur Griffin de porter à la connaissance du public autant d’éléments d’analyse critique, sans lesquels tant de points demeureraient obscurs ou incompréhensibles.

L’un des auteurs de cette critique a exercé le métier de pilote de ligne durant près de 30 ans, dont une vingtaine en tant qu’instructeur, sur des avions comparables à ceux qui furent utilisés le 11-Septembre. Il constate qu’à quatre reprises ce jour-là, la mécanique de précision que constitue le monde du transport aérien a été mise en échec de manière totalement invraisemblable. De la violation des protocoles radio et transpondeur au manque de réponse appropriée de la part de l’armée de l’Air ; de la trajectoire du prétendu vol AA77 sur le Pentagone, impossible à maîtriser par un pilote amateur, à l’absence totale de références d’identification (parmi les milliers de pièces interchangeables dûment répertoriées qui composent un avion) ; de l’absence d’enregistrements des données de vol (qui sont justement conçus pour fournir ce type de renseignement après un "crash") pour 2 des avions, à leur incohérence (lorsqu’elles ont été fournies), et sur bien d’autres points encore (dégâts constatés sur les sites des crashs au Pentagone et en Pennsylvanie notamment), l’auteur apporte les preuves irréfutables d’une gigantesque manipulation.

À la différence des deux avions qui ont frappé les Tours Jumelles, rares sont les témoins qui ont pu voir le Boeing 757 du vol AA77 (censé avoir percuté le Pentagone), ou celui du vol UA93 censé s’être écrasé en Pennsylvanie. Il est passionnant d’analyser ces différents témoignages, car il est évident que les dégâts constatés au Pentagone ne peuvent avoir été produits par un gros avion de ligne, dont les 100 tonnes n’ont du reste jamais été retrouvées. L’auteur examine minutieusement les explications officielles en pointant leurs incohérences, notamment l’heure exacte de l’attentat, « le choix » de cette partie du bâtiment…

En ce qui concerne le vol UA93, Griffin démontre qu’il est techniquement impossible d’envoyer et de recevoir des appels depuis des téléphones mobiles à haute altitude, contrairement à ce qui a été rapporté à l’époque par la presse : cela est attesté par les comptes-rendus du FBI lors du procès Moussaoui. De plus, l’absence de signal sismique identifiable, aussi bien pour le crash sur le Pentagone que pour la « chute au sol » du Boeing du vol UA93 en Pennsylvanie, confirme qu’un tel aéronef ne peut avoir été ni la cause du trou dans le Pentagone, ni la source des traces relevées à l’endroit où l’avion aurait été entièrement « englouti par la terre ». Les études d’André Rousseau confirment cela, de la même façon qu’elles confirment l’utilisation d’explosifs au World Trade Center.

La thèse officielle nous demande d’accepter sans examen critique une série de manques, d’invraisemblances et de fabrications contre lesquelles s’élève toute notre expérience professionnelle. Griffin les révèle et nous partageons ses conclusions sans réserve : la réalité est, nécessairement, radicalement différente de ce que l’on nous a raconté !

Avec le temps, les incohérences de la version officielle en ont sapé les fondements : elle est maintenant sur le point de s’effondrer. Le grand mérite de David Ray Griffin est de nous montrer les véritables raisons, motifs et mécanismes mis en œuvre avant, pendant et après le 11-Septembre. La partie historique de l’ouvrage est fascinante, car il faut connaître la profession de foi des néoconservateurs du PNAC, qu’ils ont exprimée dans le texte « Reconstruire les Défenses de l’Amérique ». Griffin nous remémore d’autres faits historiques largement méconnus du grand public, (l’opération Northwoods, les réseaux Gladio…) Il établit que les opérations sous fausse bannière sont des réalités historiques, aussi indéniables que récurrentes.

L’auteur explique également pourquoi beaucoup de nos contemporains n’arrivent toujours pas à envisager une possible implication de certains éléments de l’administration ou des services de renseignements US par la « foi nationaliste en la bienveillance de leurs dirigeants. Ceux-ci peuvent en effet être incompétents, voire mentir à l’occasion, mais jamais on ne les imaginerait coupables d’actes délibérément et profondément malveillants, surtout à l’encontre de leur propre peuple ». Ils sont en cela confortés par les grands médias qui refusent obstinément d’informer le public avec sérieux et rigueur. Même si l’opération présentée comme l’assassinat d’Oussama ben Laden a fait naître bien des interrogations, le citoyen est rarement invité à réfléchir et à avoir une vue d’ensemble…

Le livre de Griffin, une véritable mine d’informations, car il traite en profondeur de la plupart des éléments qui posent problème dans la théorie officielle du complot, leur offre l’occasion de prendre le train de l’Histoire en marche.

Car refuser de s’informer, c’est ne pas vouloir comprendre la façon dont fonctionne le monde. À la lumière des travaux menés par d’innombrables spécialistes, nul ne peut plus prétendre qu’il « ne savait pas » : il doit admettre qu’il préfère ne pas savoir ! Ces réticences ne sont pas le fait de l’absence d’éléments, qui abondent, mais d’un mécanisme d’autocensure : l’immense majorité des médias et la plupart de nos concitoyens ont peur des conséquences d’une telle situation et n’osent même l’envisager.

Les preuves que David Ray Griffin nous apporte sont pourtant irréfutables, et ne sont d’ailleurs jamais discutées sur le fond par ses contradicteurs. La rigueur et la richesse de son travail est telle pourtant que ses arguments ne peuvent pas être purement et simplement rejetés sans examen approfondi. Et malgré tout, le débat n’a pas lieu car l’anathème de la « théorie du complot » est jeté, qui relève d’un terrorisme intellectuel et d’une police de la pensée d’essence totalitaire. On peut malheureusement s’attendre à ce que cet état de fait ne change radicalement à l’occasion de ce 10e anniversaire…

L’auteur expose les doutes exprimés, non seulement par les nombreux mouvements qui militent pour une nouvelle enquête indépendante (à l’instar de l’association française ReOpen911) mais aussi par de nombreux hommes politiques de divers pays et par une grande partie du peuple américain lui-même, et en premier lieu, les habitants de New York. Ce refus de tout débat est une insulte à l’opinion publique comme aux familles de victimes qui se sont battues pour obtenir de l’Administration Bush-Cheney la création de la Commission d’enquête ; laquelle a ensuite si totalement failli à sa tâche : faut-il rappeler ici que de l’aveu même de MM. Kean et Hamilton, la Commission fut « établie pour échouer » (« Set up to fail » est le titre du premier chapitre de leur livre-témoignage, « Without Precedent ».)

Il n’est pas nécessaire d’avoir un doctorat en géopolitique ou en histoire pour comprendre que la Commission d’enquête a gravement failli. Avec une précision chirurgicale, David Ray Griffin dissèque au scalpel tous ces éléments – et ils sont légion – qui constituent un faisceau de preuves irréfutables. La conclusion de son ouvrage récapitule les faits dans une liste impressionnante comportant pas moins de 58 éléments... Son livre est l’aboutissement d’un travail de longue haleine (commencé avec « Le Nouveau Pearl Harbor », et poursuivi avec une remarquable constance depuis dans une série d’ouvrages à caractère historique, dont 4 sont disponibles en français), dont le sérieux ne le dispute qu’à l’honnêteté intellectuelle.

Comme nous le rappelle Griffin, il faut toujours se demander à qui profite le crime. À défaut d’avoir lu la profession de foi du « Projet pour un Nouveau Siècle Américain », le lecteur trouvera incontestablement la réponse dans « Un autre regard sur le 11-Septembre » .

Michel Charpentier et André Roussseau
agoravox.fr, 1er septembre 2011.


-  Michel Charpentier, pilote de ligne et pilote instructeur pendant près de 30 ans, essentiellement sur long-courrier, sur des avions (DC8, DC10, B747, Airbus 320-330-340) de taille et de technologie comparables aux Boeing 757 et 767 impliqués dans les attentats du 11-Septembre. (Voir sa récente interview par Reopen911)

- Docteur André Rousseau, géophysicien (ancien chercheur du CNRS) et spécialiste des ondes acoustiques. (Cliquez ici pour prendre connaissance de son étude)

Source :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/david-ray-griffin-de-la-necessite-99885

Sur le même sujet, voir également :
« David Ray Griffin : Un nouveau regard sur le 11-Septembre », Conférence donnée par David Ray Griffin dans diverses villes, et notamment, le 18 avril 2009 à Lausanne.