Bahar Kimyongür a été arrêté le 21 novembre en Italie à la demande de la Turquie. Interpol exécute les ordres des gouvernements et ignore les décisions de Justice.
L’onde de choc répressive du régime turc traverse les frontières
Le 21 novembre 2013, alors qu’il devait participer à une conférence internationale sur le Moyen-Orient, le journaliste et militant des droits de l’Homme Bahar Kimyongür –membre actif du Clea– a de nouveau été arrêté, cette fois-ci en Italie, une fois de plus à la demande de la Turquie qui persiste à réclamer son extradition. Après avoir été interrogé par les autorités judiciaires, Kimyongür a été incarcéré à la prison de Bergame.
Le 17 juin 2013 Bahar avait été arrêté en Espagne, aussi à la demande de la Turquie. Moyennant le versement d’une caution de 10.000 euros, il avait pu recouvrer provisoirement la liberté dans l’attente d’une décision de la Justice espagnole.
Bahar Kimyongür est toujours sous le coup du mandat d’extradition international lancé contre lui par l’État turc. Si l’Espagne ou l’Italie décident de l’extrader, il risque la torture.
La Belgique doit tout faire pour que la Turquie retire son mandat d’arrêt international à l’encontre de Bahar ou, à défaut, pour que ce mandat soit ignoré par chacun des États de l’Union européenne.
Dire non à l’extradition, ni par l’Espagne ni par l’Italie, de Bahar Kimyongür vers la Turquie !
Dossier complet sur les persécutions subies par Bahar Kimyongür :
http://leclea.be/affaire_dhkp-c/2013_la_turquie_reclame_bahar/articles.html#solidarite_italienne