écrits politiques

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Ingérence occidentale en Syrie
Nous n’avons plus de mots

Nous nous excusons auprès de nos lecteurs. Ces images sont terrifiantes mais nous ne pouvons pas nous en détourner. Elles nous disent la frayeur d’hommes la mort en face, frappés, insultés, accusés abusivement d’appartenir à des milices pro-gouvernementales (Shabiha). Ces images appellent ceux qui osent qualifier les auteurs de cette sauvagerie "opposition" à cesser de soutenir l’insoutenable !


1er août 2012 | - : Désinformation Nations Unies Syrie

Cette vidéo mise en ligne le 1er août 2012 a été retirée par Youtube. (*)

Nous n’avons plus de mots ; que larmes de désespoir.

Ce sont ces unités armées si peu rassurantes - que les Syriens en leur grande majorité tiennent en horreur - que Laurent Fabius, François Hollande, tout comme l’ensemble de la presse traditionnelle, légitiment en les présentant, depuis le début des troubles en Syrie, comme appartenant à une « Armée syrienne libre » pro démocratie.

La Suisse, pays neutre, vient d’apporter une contribution à la coalition internationale, engagée à déstabiliser la Syrie et à renverser son gouvernement en violation du droit international, en finançant des rencontres devant préparer les « représentants » d’une pseudo « opposition » syrienne à prendre le pouvoir [1]. [1er août 2012]


(*) Mise à jour - 28 février 2013

Fin février 2013, des Syriens qui (en leur majorité) refusent toute ingérence étrangère et le soutien qu’elle apporte aux opposants armés nous informent qu’alors qu’ils s’apprêtaient à envoyer à la Commission d’enquête dirigée par Carla del Ponte nombre de vidéos montrant les crimes commis depuis 2011 par les combattants de l’ASL en Syrie, ils ont eu la surprise de voir que Youtube les avait retirées.

Il faut savoir que cette soi-disant « Commission d’enquête » est loin d’être indépendante, comme le prévoit la résolution S-17/1 du Conseil. Bien au contraire elle est apparue partiale et de parti pris depuis son premier rapport. Ses membres sont considérés comme des faux témoins par l’ONG "Union des Juristes Arabes" - qui a dénoncé ce rapport devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève.

Silvia Cattori